12/28/2006

Action 18 novembre contre sos tout petit


Samedi 18 novembre, SOS tout pourri fêtait son anniversaire dans toute la France. L’objectif à Lyon, était d’arriver longtemps à l’avance et nombreux afin de les empêcher de se rassembler, comme à leur habitude, devant l’hôtel dieux, hôpital où est pratiqué l’IVG.
Le rassemblement c’est donc fait une heure à l’avance et pendant un long moment nous étions entre 100 et 200, un petit groupe de faf à drapeaux français sur le harrington et allures provocantes sont passer nous voir et sont repartis en courant direction la pharmacie…
Les flics passent et repassent, finissent par venir nous demander qui nous sommes. Ils n’auront comme réponse que notre banderole « avortement : mon droit, mon choix » et nous répondront, qu’ils nous laissent tranquille tant qu’il n’y a pas de grabuge ni de trouble à l’ordre public.

L’heure de leur rassemblement approche, quelques vieux passent par-là, avec un air bien perdu. On se dit alors, que c’est plutôt bien partie et que les grenouilles de bénitiers n’auront qu’à implorer Jésus, ce soir dans leur lit, d’envoyer brûler tous ces gauchistes sodomites en enfer…
Mais, (ba oui il y a un mais !) 30 minutes après l’heure de rassemblement de SOS tout pourri, un manifestation contre la loi sur la prévention de la délinquance était prévu : la bonne moitié de l’effectif antisexiste se casse donc, combattre un autre fascisme, non moins dangereux.
Sur le quai d’en face commence à se rassembler une étrange troupe de vieux, qui vont finir par aller voir les poulets. Les chiens de garde de l’état vont donc nous dire de faire une place sur le quai pour que l’obscurantisme religieux puisse tranquillement se réunir.
Tranquillement avez-vous dit ? Pas question ! Nous avons donc avancé un maximum, la banderole comme bouclier, jusqu'à ce que la volaille nous stoppe.Nous fûmes assez près pour faire un bon baroufle et lancer divers « sacrilège » comme l’a dit un média fasciste.
Il faut bien avouer que nos slogans n’étaient pas des plus « fins » mais très marrants assez utiles pour que les batraciens les apprécient à leur juste valeur… « Cathos ! Fachos ! Vous nous casser l’clito ! Lâchez-nous la chatte et léchez-nous tranquille ! » Pour vous donner un petit goût, on retiendra aussi « le latin est une langue morte ! faite la messe en latex ! ».
Quelques jets de boules puantes, mais un homme en bleu, nous explique avec la gentillesse légendaire de la police nationale, que la prochaine fois qu’un projectile s’envole, il employra la force. A propos de cela, toute la volaille était tonfa à la main et un flash-ball est même sorti, braqué au sol, prêt à tirer…
La situation est donc devenue un tantinet ennuyeuse, on gueule, on gueule, eux, essaient de prier et l’on est séparé par un cordon de poulets…
Une et un camarade était alors infiltrés et ont été « démasqué », ils ont bien faillit se prendre quelques coups, mais sont juste « immobilisés ». Alors que les intégristes s’en prenaient à nos amis, la police resta passive et finira par bouger son cul bleuté lorsque l’on leur explique que s’ils ne vont pas la chercher, nous, on ira !
Les copains sont donc mis « en sécurité » dans une camionnette et nous seront rendu un peu après avec un agréable «alors vous êtes content ? » De l’officier qui était présent.
Les cathos épuisés de temps de vaines prières et sûrement excédés par nos hurlements et gémissements repartirent donc, de leur coté…après être resté plus d’une heure.
Les jeunes fafs du cortège iront rejoindre leurs copains à la pharmacie peu après.

En résumé, une déception car les grenouilles de bénitier ont quand même pue se rassembler, bien que sous un beau chahut. Mais d’un point de vu plus radical, une réjouissance car les actions de synthols ont monté en flèche grâce à notre joviale rencontre avec les fafs.
L’important était quand même de leur faire comprendre que la rue n’est pas à eux et qu’ils ne peuvent pas se rassembler, comme ils leur plait, et qu’ils ne le pourront jamais.

! NO PASARAN !

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